Le Massif central est caractérisé par une chaîne montagneuse dénommée « les Cévennes ». En dehors de la beauté des paysages qu’elle offre, cette région de France dispose d’une diversité faunistique et historique hors du commun. C’est ce qui explique le nombre de touristes qui la visitent chaque année. Paysages, faune, histoire, nous vous livrons, ici, l’essentiel sur la merveilleuse région des Cévennes.

Faites place au vert et à la nature

Des monts de Lacaune et l’Espinouse aux monts du Vivarais, les Cévennes s’étendent sur plusieurs départements. Autrefois, l’appellation était utilisée pour désigner l’ensemble des bordures est, sud, sud-est et sud-ouest du Massif central. Elle est constituée de plusieurs massifs de petites ou moyennes altitudes.

L’un des points forts de la région est sa verdeur et sa nature époustouflante. C’est d’ailleurs là dessus que se centre principalement le tourisme dans cette région. Depuis la corniche des Cévennes, vous avez la possibilité d’avoir rien moins que les plus belles vues panoramiques d’Europe. Pour cela, nous vous conseillons d’emprunter la vieille route nationale allant de Florac à Saint-Jean-du-Gard. Cette ancienne nationale traverse la vallée française, en en montrant toute la beauté. Avec cet itinéraire, vous allez admirer la plupart des paysages de la vallée du Tarn. Si vous recherchez du vert, vous serez amplement servi, particulièrement au niveau du col des Fraïsses et de la Barre-des-Cevennes. La vue est à couper le souffle.

La diversité de la faune des Cévennes

Aujourd’hui, les régions caractérisées par une bonne diversité faunistique sont en voie de disparition. Au fil des années, l’espèce humaine se rend de plus en plus compte qu’elle a grandement impacté dans ce sens. Or, les Cévennes ont la qualité de figurer parmi les rares régions Européens disposant d’une belle faune vivante.

Bien que la disparition du pastoralisme traditionnel dans cette région ait un peu perturbé la faune locale, vous pouvez toujours y retrouver plusieurs espèces endémiques particulières. Au nombre de ces dernières, nous avons : le sanglier, l’aigle royale, la genette commune, le cerf élaphe, le mouflon, le gypaète barbu. Il y a aussi le loup gris, le chamois, la chouette de tengmalm, le grand tétras, le vautour percnoptère, le chien viverrin, le chevreuil, le lièvre d’Europe, la loutre… Pour le photographe patient, capable de rester de longues heures à l’affut, la récompense est quelquefois de taille.

Le théâtre d’une histoire captivante

La région cévenole fut marquée par la guerre des Camisards qui se déroula de 1702 à 1705. Opposant les troupes catholiques aux partisans protestants, cette guerre religieuse fut sanglante et terrible. Entre mise à mort de pasteurs, femmes et enfants emprisonnés, la région fut secouée terriblement.

L’un des exemples poignants et très cités à ce jour est celui de la jeune protestante Marie Durand. Les Cévenols se rappellent qu’au terme de 38 ans d’emprisonnement dans la tour de Constante d’Aigues-Mortes, cette dernière a gravé le mot « résistez » sur la paroi du puits central de la cellule commune. Cette histoire, gage d’un passé émouvant, est souvent racontée aux touristes s’aventurant dans la chaîne montagneuse.